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Substitut méniscal en polyuréthane (Actifit®) : résultats fonctionnels et IRM à 5 ans de recul minimum - 28/11/17

Doi : 10.1016/j.rcot.2017.03.027 
A. Leroy , P. Beaufils, B. Faivre, C. Steltzlen, P. Boisrenoult, N. Pujol
 Service de chirurgie orthopédique, hôpital André-Mignot, centre hospitalier de Versailles, 177, rue de Versailles, 78150 Le Chesnay, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Contexte

L’implantation d’un substitut méniscal en polyuréthane (Actifit®) dans le cadre d’un syndrome douloureux post-méniscectomie partielle permet une amélioration fonctionnelle et analgésique à court terme. Peu d’études existent à moyen terme. L’objectif de cette étude était l’évaluation longitudinale des résultats fonctionnels et IRM à 5 ans de recul minimum. L’hypothèse était la stabilité de ces résultats avec le temps au recul de l’étude.

Matériel et méthode

Quinze patients consécutifs (8 hommes et 7 femmes, âge moyen 30 ans (19–47 ans), IMC moyen 25) ont été inclus entre février 2008 et janvier 2011. Cinq patients ont eu une ligamentoplastie associée et un une mosaïcplastie. Neuf implants latéraux et 6 médiaux ont été évalués prospectivement en préopératoire et à 12, 24 et 60 mois minimum de recul par l’échelle de douleur visuelle analogique EVA, les scores IKDC objectif et subjectif, le score KOOS, une analyse radiologique et IRM avec mesures du score ICRS, du score Genovese et de l’extrusion.

Résultats

Le recul moyen était de 6 ans (5–8,1). Deux patients ont été perdus de vue. Trois patients ont été réopérés à 7, 19 et 30 mois pour absence d’amélioration fonctionnelle et lésion de l’implant à l’IRM : la résection partielle de l’implant n’a pas amélioré le résultat fonctionnel (IKDC moyen subjectif pré- et post-reprise : 37,0 vs 34,9). Deux patients ont été perdus de vue. En intention de traiter (13 cas), la douleur (EVA) et le score IKDC subjectif étaient améliorés du préopératoire jusqu’au au dernier recul (5,46 vs 2,92 ; p=0,007 et 51,2 vs 66,1 ; p=0,05). En per protocole (10 cas, échecs exclus), la douleur (EVA) et le score IKDC subjectif étaient améliorés (5,3 vs 1,9 ; p=0,0009 ; 49,6 vs 75,4 ; p=0,002) ainsi que le score KOOS dans les catégories douleurs, activités quotidiennes et qualité de vie (60,6 vs 86 ; p=0,0008 ; 70,3 vs 90,2 ; p=0,001 ; 42,7 vs 71 ; p=0,0058). Les scores fonctionnels étaient stables entre 12, 24 et 60 mois. Le score cartilagineux ICRS et l’extrusion méniscale moyenne n’étaient pas modifiés au dernier recul (1,6 vs 1,6 et 2,41 vs 2,79). L’implant méniscal avait dans tous les cas un signal intermédiaire et une taille diminuée en IRM.

Discussion

Malgré les anomalies de signal IRM qui suggèrent une maturation incomplète du substitut méniscal après 5 ans, les scores obtenus et le statut cartilagineux se maintiennent à ce délai. Le taux d’échec reste toutefois élevé et l’ablation d’implants en cas de mauvais résultats n’améliore pas les scores.

Type d’étude

Étude de cohorte prospective : niveau IV.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Genou, Ménisque, Substitut méniscal, Polyuréthane, Reconstruction méniscale, Actifit®


Plan


 « Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. ».


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Vol 103 - N° 4

P. 411-417 - juin 2017 Retour au numéro
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